Hola todos! Après les vacances de noël, le nouvel an ici à Barcelone, et les intensifs de projet et de land Art, j'ai enfin le temps d'écrire un nouvel article. Celui-ci concerne les différents cours que j'ai suivi au premier semestre :
- Curs de Catalan : Basic 1 et Basic 2 : Barcelone et la région de la Catalogne possède trois langues officielles : le castillan (l’espagnol que l’on apprend à l’école), le catalan et l’occitan. Voulant me familiariser avec la culture de Barcelone, et ayant certains de mes cours d’architecture en catalan, j’ai décidé de suivre des cours pour apprendre cette langue latine que l’on pourrait situer entre le français et l’espagnol. Ces cours sont proposés par l’UPC (Université Polytechnique de Catalogne) et sont donc gratuits pour tous ces étudiants. Le Basic 1 permet de découvrir les bases de cette langue (lire, écouter et commencer à parler) tandis que le Basic 2 est un approfondissement (lire, parler, écrire). Chaque semaine, je suivais donc 1 à 2 heures de cours en classe et faisais une unité sur le site internet parla.cat (Basic 1 avec un total de 55heures, et Basic 2 avec un total de 50 heures).
Cela m’a vraiment aidé pour suivre mes cours d’architecture donnés en catalan mais aussi pour la vie de tous les jours ( le bon dia du matin ou le adeu pour dire au revoir est toujours le bienvenu lors des échanges de palier...).
- Proyecto V tarde : Pour la matière du Projet, j’ai choisi de suivre le projet de troisième année concernant le logement. En effet, il me semblait intéressant de re-travailler ce thème que je n’avais pas aborder depuis ma deuxième année d’architecture. Le projet se déroule en atelier, de 20 à 30 élèves pour chaque professeur. Il se déroule sur deux demi-journées (3 heures le lundi et 3 heures le mercredi de 18h30 à 21h30 pour ma part) et la présence aux deux demi journée n’est pas obligatoire. En effet, le professeur étant seul pour tous ces élèves, il n’a parfois pas le temps de corriger tous les groupes (nous étions en groupe de 2 durant tout le semestre) en une demi journée bien que celui ci nous faisait commencer plus tôt. Ainsi, «l’esprit d’atelier» que l’on à Lille est moins existant ici à l’ETSAB. Les groupes viennent souvent une demi journée par semaine pour présenter leur travail et il est donc difficile de suivre l’évolution des projets. Par ailleurs, la salle où le cours était donné n’était qu’ouverte qu’aux heures de cours ce qui rend difficile la création de «l’esprit d’atelier» (chaque groupe travaille dans les salles d’études ou chez eux).
Mon professeur, Josep Ferrando Bramona insistait tout de même pour que l’on présente nos projets tous assis autour d’une même table, ce qui n’était pas le cas de tous les professeurs. En outre, contrairement à l’ENSAPL, le professeur utilise «calque et crayon» pour aider les élèves. Cela est une bonne chose car le projet avance plus vite mais, d’un autre côté, cela se fait parfois au détriment de la réflexion (lorsque l’on présente le lundi, on essaye de dessiner l’idée du professeur pour le mercredi).
Pour ma part, j’ai travaillé avec une binome allemande sur ce projet. Nous avons travaillé régulièrement, mais peu par rapport à ce que je connais du Projet à Lille. Nous n’étions pas forcement d’accord sur la manière de concevoir un projet et, bien que notre projet fut intéressant, je n’ai pas appris grand chose de cette collaboration. En revanche, le professeur était très intéressant et n’hésitait pas à prendre du temps pour nous expliquer des points importants en architecture (power point sur comment construire une façade, comment faire une maquette pour exprimer son projet, visite de son travail à son agence...).
Enfin, la manière de rendre son travail est assez étrange. Nous rendons juste un dossier avec nos planches au format A2 mais nous n’avons rien à présenter et nous n’avons aucun retour de notre travail.
Au deuxième semestre, je serai toujours dans l’atelier de Josep Ferrando mais j’ai prévu de travailler seul ... ou avec un espagnol!
Acondicionamento y servicios II : Cette matière présentait les différentes caractéristiques d’un projet d’un point de vue climatique et environnemental. Bien que celui-ci était donné en catalan, ce cours bien structuré avec des visuels (présentation power point) m’a permis d’apprendre beaucoup de choses que je n’avais jamais vu à Lille. Les cours portaient sur la relation architecture-environnement : l’analyse climatique d’un site, la correction de l’environnement, l’utilisation de systèmes de captation solaire, le controle acoustique et lumineux... Tous ces cours théoriques étaient directement liés à un travail pratique. Je devais créer un atelier pour un peintre (Mondrian) dans un site donné, avec un climat (méditerranéen pré-littoral), et une contrainte acoustique (train passant au nord).
Ce petit travail de mise en pratique du cours théorique a été formateur car je me suis rendu compte qu’il était facile d’apprendre son cours (par exemple pour les deux examens) mais qu’il était bien plus difficile de l’appliquer. Cette cohésion entre cours théorique et application pratique est partout présente ici à l’ETSAB et je pense que c’est un manque à l’école de Lille. Par ailleurs, je me suis rendu compte qu’il était très dur de suivre le cours lorsque celui-ci portait sur des calculs mathématiques et non plus seulement sur des valeurs qualitatives.
En effet, la formation ici est très poussée dans le domaine de la construction, des structures et des mathématiques et il m’était impossible d’effectuer des calculs sur la lumière ou le niveau sonore (logarithmes, dérivées...).
Estetica : Ce cours fut le plus instructif à mes yeux. Par le biais de deux professeurs captivants, j’ai continué ma réflexion sur l’Architecture, l’Art et la relation que ces deux domaines entretiennent. En comparaison à l’ENSAPL, cette matière serait la fusion entre nos cours de philosophie et ceux d’histoire de l’Art. A partir d’exemples d’oeuvres d’arts (littérature, peinture, sculpture, performance), les professeurs évoquaient des questions telles : A quoi reconnait on une oeuvre d’art? Quand y a t’il oeuvre d’art? A qui appartient l’oeuvre d’art? Toute cette réflexion fut très intéressante car elle était mise en parallèle avec l’architecture. Nous avons par exemple vu le film de Martha Rosler «How do we know what home looks like?» tourné en 1993 à la cité radieuse de Le Corbusier. Nous avons évoquer également l’importance de la datation d’une oeuvre que celle-ci soit en peinture (De Chirico) ou en architecture (Pavillon de Mies Van der Rohe). Le pavillon allemand actuellement à Barcelone est en effet celui qui a été reconstruit en 1986 par Cristian Cirici, Fernando Ramos et Ignasi de Sola-Morales sur les bases de celui de Mies Van der Rohe. Alors est ce une architecture rationaliste et innovante des années 1930 ou une architecture post-moderniste des années 1980?
En parallèle des cours, nous devions, par groupe de trois, effectuer une vidéo sur Barcelone. Le thème était très ouvert et avec mon groupe (un français et une chilienne) nous avons effectué un stop motion présentant trois quartiers de Barcelone: la Rambla, le Raval et le Barrio Gotico. « Barcelona : 3 miradas, 3 barrios » est donc une réflexion sur la relation entre la ville et ses occupants, qu’ils soient touristes ou habitants.
Lien de la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=3FAn61O07SQ
J’ai appris que l’année prochaine, cette matière ne sera plus au programme des études à l’ETSAB. En effet, elle sera regroupée avec la matière «composition - théorie de l’Art». Je trouve cela très dommage car je pense que les étudiants barcelonais de l’ETSAB sont enfermés dans les matières liées aux physiques et aux mathémathiques (qui leurs prennent énormement de temps de travail). Ne plus proposer cette matière restreindra d’autant plus leur ouverture d’esprit et leur créativité qui, pour ma part à l’ENSAPL, m’a permis de m’épanouir.
Simulacion visual : Cette option proposée par l’ETSAB était un cours d’informatique du logiciel 3DsMax. Après quelques séances de présentation du logiciel, le premier travail fut de modéliser une chaise (seulement le volume). Ensuite, le professeur nous a montré comment gérer les éclairages et les matérialités pour les rendus 3D. Chaque élève devait choisir une photographie d’un espace architectural et le modéliser pour avoir un rendu au plus proche de l’image. Le type de lumière (diffuse ou directe), les matérialités et la qualité de l’espace devaient être suffisament intéressants pour le choix de l’image. J’ai donc choisi une photographie de l’église de Heinz Tesar à Vienne que j’avais eu l’occasion de visiter lors du voyage de promo en L2. Cette église est un parallépipède dont les façades sont perçées de petites ouvertures rondes qui créent un jeu de lumière très intéressant.
De plus, aux angles de l’édifice se trouvent des fenêtres qui permettent d’avoir une lumière directe ou diffuse en fonction de la position du soleil dans la journée. Bien que les cours ne furent pas exceptionnels, je suis content d’avoir suivi ce cours car je peux maintenant réaliser des rendus 3D pour mes projets.
Maestros nordicos : Egalement une option, ce cours consistait à présenter la plupart des architectes célèbres des pays nordiques (Suède, Finlande, Norvège, Danemark). Le professeur utilisait des moyens différents pour transmettre son cours : cours magistral, exposé de la part des élèves sur les bâtiments à étudier et conférences de professeurs et d’architectes espagnols. Pour ma part, j’ai effectué avec une amie française un exposé sur la chapelle du cimetière de Stockholm construite par Erik Gunnar Asplund en 1920. Chaque groupe a fait de même en présentant une chapelle ou une église. Le thème des églises, associé à celui de la lumière, était le fil conducteur de ce cours. En effet, la partie pratique consistait à créer une église à Valer en Norvège, pour remplacer celle qui avait été détruite par le feu. Le but de cet exercice était de présenter les projets au Concours International Velux 2012 avec comme thème la lumière.
Avec ma binome, nous avons donc proposé un système d’apport de lumière direct par la façade sud qui varierait en fonction des heures de la journée. Des lames de bois de longueurs différentes viendraient créer différentes épaisseurs de façade et créer des jeux d’ombres et de lumières.
Nous avons fait une maquette à l’échelle 1/50e pour pouvoir prendre en photo ces jeux de lumière. En voyant ces photos qui paraissent être des rendus informatiques, j’ai confirmé mon idée que la maquette était bien plus puissante que n’importe quel rendu 3D.
Cette matière m’a beaucoup appris et nous verrons si notre projet sera apprécié lors du concours!
Funcional Land Art : Cette matière était un intensif à réaliser sur une semaine. Par groupes de trois, nous devions proposer une intervention sur une friche industrielle d’une papeterie (la papelera espanola del Prat de Llobregat). Une visite du site a été faite en début d’intensif pour découvrir ces 80 000m² complêtement vide de bâtiment. Cet intensif était un mélange entre un projet de paysage et une intervention de land Art. Il était difficile de savoir exactement ce que le professeur attendait. Nous avons eu quelques heures d’explications sur des exemples de parcs mais aussi sur des artistes land Art pour nous aiguiller.
Par le biais d’un diagramme puis d’une image conceptuelle, nous devions initier l’intervention avec une maquette au 1/500e et un zoom au 1/100e de celle-ci. Nous avons donc proposé un espace pour exprimer le conflit existant entre l’agriculture et l’industrie en s’appuyant sur un développement linéaire.
Bien que cet intensif fut intéressant, je regrette qu’il n’y ait pas eu plus d’échanges entre les groupes (un fonctionnement wokshop aurait été mieux).
Les notes sont sorties et elles sont phat! Pour preuve, je vous montre la photo. Précision : les notes sont sur 10 et les blancs sont les matières du 2nd semestre :
Hasta luego
Un año en BCN
vendredi 3 février 2012
jeudi 29 décembre 2011
Noël entre amis : la Posada 2011
En cette fin d'année à Barcelone, les marchés de Noël apparaissent et les guirlandes illuminent la ville. Tout est réuni pour la fête qu'est Noël : il ne manque que les cadeaux. Les mexicaines du groupe ont proposé de faire une Posada. Cette fête traditionnelle organisée à Mexico entre le voisinage consiste à reconstituer des scènes de la nativité (chants, prières...). Posada = Hospitalité
En proposant de faire une Posada à Barcelone, nous avons mis de côté le caractère religieux de cette fête pour se concentrer sur les cadeaux! Chacun d'entre nous devait ramener 3 cadeaux : "dos malos" c'est à dire deux cadeaux "mauvais" (on peut dire "dos bromas" = deux plaisanteries) et "un bueno" c'est à dire un bon cadeau. Vendredi 16 Décembre, j'ai donc ramené mes cadeaux à l'appartement de Patricia, Edith et Daniela. Etant arrivé après les autres (j'avais en effet bosser jusque tard à l'école car le lendemain je voyais mon prof à 9h30 à son agence), j'ai découvert la pile de cadeaux au milieu du salon! Tous les ami(e)s sud-américain(e)s étaient présents avec quelques autres européens.
Nous avons commencé la fête par chanter une chanson pour demander la Posada. Nous nous sommes donc séparés en deux groupes : un "adentro" (à l'intérieur) et un "afuera" (à l'extérieur c'est à dire sur le balcon). Chacun avec une bougie dans la main, nous répondions de plus en plus fort au groupe de l'intérieur avant de se réunir pour chanter la dernière partie tous ensemble.
Par magie, le repas était arrivé et nous avons pu déguster le pastel azteca (tarte avec tortilla de mais, poulet, tomates et fromage) et une sangria tiède : un régal!
Nous avons ensuite enchainé sur la partie la plus drôle de la soirée : la distribution des cadeaux!!! Nous nous sommes assis autour de tous ces cadeaux et nous avons écouté Edith expliquer le fonctionnement : chacun notre tour, nous devons lancer le dé. Si nous faisons un 1, 3 ou 5, nous passons le dé au voisin et rien ne se passe. Si nous faisons un 2, 4 ou 6, nous avons le droit de choisir un cadeau. Mais toute la diffuculté est de choisir le cadeau. Car les plus gros ne sont pas forcément les bons, et les petits paraissent souvent être les mauvais.
Nous faisons comme ça 4 ou 5 tours pour que tous les cadeaux soient distribués. Quand ils le sont tous, nous continuons avec une deuxiéme manche : si nous faisons un 1, 2 ou 3, nous avons le droit de voler un cadeau à n'importe qui! L'un de mes cadeaux a sur cette manche bien voyagé. En effet, une bouteille de 8L emballée avec du papier journal intrigue beaucoup...
Après deux tours de cette manche, nous effectuons une ultime manche ou l'on peut échanger l'un de ses cadeaux avec celui d'un(e) ami(e). J'ai lors de cette manche échangé l'un de mes cadeaux avec Patricia.... Quand toutes les manches sont finies, nous avons le droit d'ouvrir nos cadeaux. Des tangas par ici, des sucreries par là! Du papier toilette rose pour l'un, un préservatif pour l'autre. De découvertes en découvertes, nous rigolons bien. Manuel, un ami colombien ouvre mon cadeau intriguant : un poisson rouge! Il a également récupéré la nourriture pour poisson (l'un de mes 2 mauvais cadeaux), ça tombe bien!!!
Pour ma part, je découvre deux sucettes et le cadeau échangé avec Patricia : un splendide dessin de mon amie chilienne Coni (Constanza)!!!:) LE meilleur cadeau pour moi car je lui en avais demandé un début décembre après avoir vu ses merveilleux dibujitos (dessins) de son chemin de Compostelle!
Enfin, nous avons été dans un parc pour rompre la Piñata! Cette tradition mexicaine consiste à construire un objet en papier maché, de le remplir de bonbons et de jouets, de l'accrocher à un arbre et à tour de rôle, d'essayer de la rompre avec un bâton.
Bien sur, les yeux sont bandés car sinon cela serait trop facile! Et puis, avant de pouvoir frapper la piñata, nous faisons tourner quelques tours la personne sur elle même pour la désorienter.... encore des fous rires assurés!!!
Lorsqe la piñata se rompt, nous nous précipitons pour ramasser tous les bonbons et nous les mangeons :)
Après cette belle fête, nous avons continuer la soirée au bar le Cyrano. Palomitas (pop corn) à volonté et alcool bon marché! De quoi bien finir cette splendide soirée!!!!
Merci à tous pour cette soirée et pour les photos:)
En proposant de faire une Posada à Barcelone, nous avons mis de côté le caractère religieux de cette fête pour se concentrer sur les cadeaux! Chacun d'entre nous devait ramener 3 cadeaux : "dos malos" c'est à dire deux cadeaux "mauvais" (on peut dire "dos bromas" = deux plaisanteries) et "un bueno" c'est à dire un bon cadeau. Vendredi 16 Décembre, j'ai donc ramené mes cadeaux à l'appartement de Patricia, Edith et Daniela. Etant arrivé après les autres (j'avais en effet bosser jusque tard à l'école car le lendemain je voyais mon prof à 9h30 à son agence), j'ai découvert la pile de cadeaux au milieu du salon! Tous les ami(e)s sud-américain(e)s étaient présents avec quelques autres européens.
Edith (Mexico), Moni et Paola (Chile) et Nore (Colombia) |
Par magie, le repas était arrivé et nous avons pu déguster le pastel azteca (tarte avec tortilla de mais, poulet, tomates et fromage) et une sangria tiède : un régal!
Nous avons ensuite enchainé sur la partie la plus drôle de la soirée : la distribution des cadeaux!!! Nous nous sommes assis autour de tous ces cadeaux et nous avons écouté Edith expliquer le fonctionnement : chacun notre tour, nous devons lancer le dé. Si nous faisons un 1, 3 ou 5, nous passons le dé au voisin et rien ne se passe. Si nous faisons un 2, 4 ou 6, nous avons le droit de choisir un cadeau. Mais toute la diffuculté est de choisir le cadeau. Car les plus gros ne sont pas forcément les bons, et les petits paraissent souvent être les mauvais.
Nous faisons comme ça 4 ou 5 tours pour que tous les cadeaux soient distribués. Quand ils le sont tous, nous continuons avec une deuxiéme manche : si nous faisons un 1, 2 ou 3, nous avons le droit de voler un cadeau à n'importe qui! L'un de mes cadeaux a sur cette manche bien voyagé. En effet, une bouteille de 8L emballée avec du papier journal intrigue beaucoup...
Après deux tours de cette manche, nous effectuons une ultime manche ou l'on peut échanger l'un de ses cadeaux avec celui d'un(e) ami(e). J'ai lors de cette manche échangé l'un de mes cadeaux avec Patricia.... Quand toutes les manches sont finies, nous avons le droit d'ouvrir nos cadeaux. Des tangas par ici, des sucreries par là! Du papier toilette rose pour l'un, un préservatif pour l'autre. De découvertes en découvertes, nous rigolons bien. Manuel, un ami colombien ouvre mon cadeau intriguant : un poisson rouge! Il a également récupéré la nourriture pour poisson (l'un de mes 2 mauvais cadeaux), ça tombe bien!!!
Mon petit poisson rouge nommé Posada:) |
Enfin, nous avons été dans un parc pour rompre la Piñata! Cette tradition mexicaine consiste à construire un objet en papier maché, de le remplir de bonbons et de jouets, de l'accrocher à un arbre et à tour de rôle, d'essayer de la rompre avec un bâton.
Bien sur, les yeux sont bandés car sinon cela serait trop facile! Et puis, avant de pouvoir frapper la piñata, nous faisons tourner quelques tours la personne sur elle même pour la désorienter.... encore des fous rires assurés!!!
Lorsqe la piñata se rompt, nous nous précipitons pour ramasser tous les bonbons et nous les mangeons :)
Après cette belle fête, nous avons continuer la soirée au bar le Cyrano. Palomitas (pop corn) à volonté et alcool bon marché! De quoi bien finir cette splendide soirée!!!!
Merci à tous pour cette soirée et pour les photos:)
jeudi 8 décembre 2011
A la découverte de Dali : Figueres, Girona et Cadaquès!
En ce début de mois de Décembre 2011, où le soleil est encore présent ici, nous avons décidé avec Moritz, Bogi et Monica d'aller visiter le nord de la Catalogne. Nous avons donc loué une petite Micra durant trois jours (très peu cher : 10 euros par jour et par personne) pour découvrir cette belle région.
Vendredi 02 : Après avoir cherché comment sortir de la ville de Barcelone (la signalisation n'est pas très efficace), nous prenons la direction de Figueres (à 1h30 de Barcelone et 15km de la frontière française!). Dans cette petite ville de 45000 habitants, les touristes affluent en été pour voir le Musée - Théâtre de Dali. Ce musée, construit par Dali sur les anciennes ruines du théâtre municipal, est "le plus grand des objets surréalistes du monde". Il a été conçu et pensé par l'artiste pour que le visiteur s'immerge dans son monde surréaliste. Sa façade est en effet extravagante : un dôme en verre, des oeufs sur le toit, des pains catalans et un rouge éclatant qui permet d'identifier ce musée parmis tous les édifices de la ville!
En rentrant de ce musée, nous découvrons d'abord un patio autour duquel s'articule les salles d'exposition. Dans ce patio se trouve la célèbre cadillac pluvieuse de Dali (qui fonctionne lorsque vous y mettez 1 euros) et quelques sculptures de l'artiste. On découvre également depuis celui-ci l'énorme coupole de verre qui couvre la salle en triple hauteur.
Dans cette dernière se trouve le célèbre tableau de "Gala contemplant la mer Méditerranée" qui à 20 mêtres (je dirais plus a 50m) se transforme en "Portrait d'abraham Lincoln". Les autres salles sont de dimension plus restreintes et permettent d'observer les paysages surréalistes de Dali.
Dans mon cours d'Estetica à l'école d'Architecture de l'ETSAB, j'ai appris que Dali s'était inspiré des paysages métaphysiques de Giorgio De Chirico, peintre grec né en 1888 et qui fut admiré par les surréalistes jusqu'en 1925. (après cette date il fut rejeté car il changea de style et créa la polémique avec un tableau daté de 1913 mais peint en 1973). Je vous invite à regarder de plus près la vie de cet artiste et vous propose une petite comparaison d'un tableau de De Chirico "Mélancolie et mystère d'une rue" avec l'un de Dali "Paysage avec éléments énigmatiques" :
Giorgio De Chilico |
Dali |
Après le musée, nous avons également vu la partie des bijoux créés par Dali. Certains sont d'une beauté exceptionnelle (pierres précieuses, or, argent...) et quelques uns incorporent des mécanismes qui rendent ces pièces uniques.
Je vous propose de lire le commentaire de Dali à propos de ces bijous et vous invite à réfléchir sur la notion d'oeuvre d'art en général (mon cours d'Estetica traite de ce sujet et c'est une citation qui peut s'appliquer à toute oeuvre d'art) : “Sans public, sans la présence de spectateurs, ces bijoux ne rempliraient la fonction pour laquelle ils ont été créés. Le spectateur est donc l’artiste final. Sa vue, son cœur, son esprit —avec plus ou moins d’aptitude à capter l’intention du créateur —donnent vie à ces bijoux.”
Après toutes ces "oeuvres d'art", nous avons fait un petit tour dans la ville de Figueres. Les rues piétionnes, la Rambla, et il était déjà l'heure de se mettre en route pour rejoindre notre auberge de jeunesse à Girona!
Voici la photo de mes trois compères de voyage : Monica (Chili), Moritz (Allemagne), Bogi (Hongrie).
Arrivés à Girona, nous avons cherché une place dans les rues étroites de la vieille ville médiévale - la Micra en a gardé quelques traces...:( - et nous avons rejoins notre lieu pour les deux nuits suivantes. Nous avons ensuite fait un petit tour de nuit dans la ville où nous avons découvert un lieu magique : la bodega! En effet, nous avons d'abord cru à un botellon en voyant une cinquantaine de personnes dans la rue, verres à la main... En fait, cette "cave à vin" est une boutique où l'on vend des produits locaux et notamment du bon vin à prix raisonnable (entre 1 et 2 euros le verre) . La boutique est minuscule, pas de siège à l'intérieur, tout le monde debout dehors! Incroyable comment ce genre de lieu peut exister (sécurité, nuisances sonores pour les voisins...) et amener tant de personnes : à la fermeture, près de 80 personnes étaient présentes, de tout âge (20 à 60 ans) et de tous horizons.
Samedi 03 : Après une bonne nuit à l'auberge, nous étions près pour visiter la ville de Girona. Des amies Erasmus nous on rejoins pour cette journée ensoleillée.
Petit tour sur la Rambla, aux marchés, visite de l'église de Sant Feliu puis visite de la Cathédrale de Girona. Toute la ville médiévale a conservé son caractère antique et nous en avons profité pour suivre le dédale de petites rues en pente.
Par ailleurs, Girona possède une muraille sur les hauteurs de la ville. L'occasion de faire une petite marche et de profiter de la belle vue sur les montagnes.
La rivière Onyar traverse la ville et les maisons à encorbellement au bord de celle-ci possède un certain charme. On se croirait presque à Florence...
A midi, nous déjeunons sur la rambla et gouttons le "fuet extra", saucisson de la région qui est délicieux. Nous nous sommes également plié à la tradition de Girona : embrasser les fesses de la lionne, (statue médiévale située sur la place San Feliu) pour que la chance soit de notre coté. Cette tradition s'applique à tous ceux qui entrent dans la ville mais aussi aux gironnais qui doivent partir (pour assurer leur retour) et pour ceux qui reviennent (pour montrer qu'ils sont de bons citoyens)! Avec beaucoup de sympathie et d'humour, un local nous a montré la tradition actuelle qui consiste à monter chacun sur une marche et de baiser les fesses de celui au dessus de vous jusqu'à celui qui est tout en haut et qui baise la lionne! Explications... :
Un bon moment de rigolade avec le groupe. Le soir, nous avons eu le droit à l'illumination de la ville avec les décorations de noël et au chocolat chaud gratuit sur la grand place. Ensuite, nous sommes rentrés à l'auberge pour faire une partie de Trivial Poursuit (en espagnol). L'équipe Germano-Chilienne a battu les Franco-Hongrois mais nous n'avons pas démérittés (il ne nous manquait que deux camemberts)!
Dimanche 04 : Pour ce dernier jour de voyage, nous reprenons la voiture direction Cadaquès. Ce petit village côtier est assez isolé et nous y accédons par une route qui grimpe le long des collines et qui nous offre une vue magnifique sur les environs.
De loin, nous appercevons les petites maisons blanches qui ont conservé une "virginité urbanistique" (gràce à son isolement). Cadaquès doit en effet son charme intact à Salvador Dali qui l'a défendu contre les promoteurs immobiliers. Il est vrai que ce village est magnifique : le blanc des maisons contraste avec le bleu de la mer et le vert de la végétation.
L'église Santa Maria domine ce village et nous avons eu grand plaisir à se balader sur les rochers ou dans les petites ruelles.
Une petite brocante sur la place principale a animé ce lieu qui semble très calme en hiver et bien plus agité en été avec tous les touristes...
Dali possédait sa maison dans une baie située à 2 km de Cadaquès : Portlligat. Il y a construit sa maison après avoir racheté petit à petit 7 maisons de pécheurs. Durant plus de 50 ans, ce fut sa résidence principale ou il y vécu avec sa femme Gala. Aujourd'hui transformée en musée, nous y avons découvert l'univers de Dali : animaux empaillés, atelier avec deux tableaux non achevés, objets fabriqués et objets collectionnés par l'artiste, méthode de travail et photographies d'époques.
Moritz et l'ours de Dali |
Un vrai bonheur de parcourrir cette demeure où intérieur et extérieur se cotoient sans limite franche. Les vues de la baie depuis les fenêtres sont tellement belles que l'on pourrait en imaginer des tableaux....que l'on soit à l'intérieur....ou à l'extérieur! Petite sélection...
Ce fut très difficile de quitter ces lieux tant le calme et la serénité y règnent. Mais il fallait bien reprendre la route, et revenir à Barcelona....!!!
Pour ma part, j'avais eu l'occasion de visiter Figueres et Cadaquès avec mes parents il y a quelques années mais ce fut un réel plaisir d'y revenir après avoir passé 3 ans à aiguiser mon oeil et mon esprit pour mieux comprendre tous ces lieux!
Merci aux trois compères pour ce voyage!
dimanche 13 novembre 2011
Barcelona de noche!!!
"Lumière" et "transparence" : deux mots que je retiens pour qualifier la ville de Barcelone. J'ai parlé dans un article précédent d' "une ville qui ne dort jamais". Je parlais évidemment de ses fêtes quotidiennes, de sa population festive et de ses multiples animations. Je découvre maintenant que les bâtiments de cette ville font également partie de cette ville animée. Lorsque vous vous promenez sur une grande avenue telle l'Avenida Diagonale le soir, celle ci vous semble déserte. En effet, les voitures, les piétons et les bruits disparaissent avec la tombée de la nuit. Pourtant, une présence vient remplacer toute cette animation : l'architecture!
En allant me promener au bout de l'Avenida Diagonal (Diagonal Mar), je découvre le quartier composé de tours de bureaux, d'hotels et d'édifices remarquables. La Torre Agbar en fait partie. En parlant de "remarquables", je parle pour l'instant d'édifices "qui se font remarqués". Non pas que je veuilles dire du mal sur cette tour aux formes érotiques, mais je n'ai pour l'instant ni étudié, ni observé attentivement cet édifice.
Avec ces couleurs vives, cette tour est en effet un point de repère dans la ville de Barcelone. Les marcheurs du Tibidabo, les promeneurs de l'Avenida Diagonal, mais aussi les passagers des avions ne peuvent manquer de voir ce mélange rouge et bleu à la nuit tombée. J'en ai fait l'expérience lorsque je suis arrivé par les airs début septembre...
En continuant vers la mer, vous observez d'autres bâtiments lumineux, dont un qui semble signaler la fin de cette grande avenue (11km tout de même).
En forme de losange, celui ci possède une (fausse) exo-structure (car j'ai maintenant vu des photos de la construction ) "organique" et une façade entièrement vitrée (sérigraphiée). Jeu de transparence entre les vigiles et les passants, entre les employés de bureaux et la ville, entre les buildings qui s'affrontent...
Les bureaux de Vodafone s'y trouve mais je n'ai pas eu plus d'informations sur cette tour qui me paraît très récente. Je continues mes recherches pour mettre la main sur le nom de l'architecte...
Et le voile se lève sur ce bâtiment gràce à Pablo, un ami de l'école d'archi et surtout du cours de catalan : c'est donc la tour Zero Zero (telefonica) de l'architecte Enric Massip Bosch!
Au pied de celle-ci se trouve le Forum de Herzog et de Meuron, architectes Suisses mondialement connus. Ce Forum contraste avec les édifices aux alentours car c'est une masse horizontale perforée par des patios.
Pas de LED qui font briller l'édifice la nuit, (pas de consommation inutile d'électricité???). Par contre, je distingue une façade (intérieur des patios) qui, avec le soleil de la journée, doit briller et donner au bâtiment des tons argentés et dorés.
Il accueille aujourd'hui le Musée des Sciences Naturelles de Barcelone (Museo Blau).
A côté de celui-ci passe une voie rapide souterraine. Les apports de lumière se font par le biais de boîtes à la fois transparentes et réfléchissantes. Une sensation étrange car vous pouvez à la fois voir votre reflet, voir les édifices derrière, et voir la voie rapide. Un jeu de matérialité (métal perforé je pense) qui sera a éclaircir lors d'une prochaine visite de jour...
Après avoir testé quelques photos de mouvement sur une route éclairée, j'ai pris de la hauteur gràce à l'ascenseur panoramique de l'Hotel Princess de Barcelone (25 étages montés en une trentaine de secondes).
Vous y voyez les lumières scintiller, les taxis avancer, les piétons marcher, tout ça à 80 mêtres de haut. Cet hotel vous donne aussi une belle vue sur le Forum depuis sa piscine et son jacuzzi du 3eme étage...
Je vous laisse une sélection de quelques photos même si j'espère pouvoir en refaire avec meilleur appareil bientôt...(petit papa noël, quand tu descendras du ciel, n'oublies pas, mon réflex....!!!). J'ai en effet l'impression de ne pas pouvoir faire mieux avec ce petit lumix bien pratique mais qui de nuit rend les points de lumière trop présents...
Prochain article sur le Montjuic, ses installations olympiques de 1992 (stades, torre Calatrava...), et les fontaines magiques du Montjuic, ... A bientot!
PS : Photos de nuit du Roca Barcelona Gallery :
En allant me promener au bout de l'Avenida Diagonal (Diagonal Mar), je découvre le quartier composé de tours de bureaux, d'hotels et d'édifices remarquables. La Torre Agbar en fait partie. En parlant de "remarquables", je parle pour l'instant d'édifices "qui se font remarqués". Non pas que je veuilles dire du mal sur cette tour aux formes érotiques, mais je n'ai pour l'instant ni étudié, ni observé attentivement cet édifice.
Avec ces couleurs vives, cette tour est en effet un point de repère dans la ville de Barcelone. Les marcheurs du Tibidabo, les promeneurs de l'Avenida Diagonal, mais aussi les passagers des avions ne peuvent manquer de voir ce mélange rouge et bleu à la nuit tombée. J'en ai fait l'expérience lorsque je suis arrivé par les airs début septembre...
En continuant vers la mer, vous observez d'autres bâtiments lumineux, dont un qui semble signaler la fin de cette grande avenue (11km tout de même).
En forme de losange, celui ci possède une (fausse) exo-structure (car j'ai maintenant vu des photos de la construction ) "organique" et une façade entièrement vitrée (sérigraphiée). Jeu de transparence entre les vigiles et les passants, entre les employés de bureaux et la ville, entre les buildings qui s'affrontent...
Les bureaux de Vodafone s'y trouve mais je n'ai pas eu plus d'informations sur cette tour qui me paraît très récente. Je continues mes recherches pour mettre la main sur le nom de l'architecte...
Et le voile se lève sur ce bâtiment gràce à Pablo, un ami de l'école d'archi et surtout du cours de catalan : c'est donc la tour Zero Zero (telefonica) de l'architecte Enric Massip Bosch!
Au pied de celle-ci se trouve le Forum de Herzog et de Meuron, architectes Suisses mondialement connus. Ce Forum contraste avec les édifices aux alentours car c'est une masse horizontale perforée par des patios.
Pas de LED qui font briller l'édifice la nuit, (pas de consommation inutile d'électricité???). Par contre, je distingue une façade (intérieur des patios) qui, avec le soleil de la journée, doit briller et donner au bâtiment des tons argentés et dorés.
Il accueille aujourd'hui le Musée des Sciences Naturelles de Barcelone (Museo Blau).
A côté de celui-ci passe une voie rapide souterraine. Les apports de lumière se font par le biais de boîtes à la fois transparentes et réfléchissantes. Une sensation étrange car vous pouvez à la fois voir votre reflet, voir les édifices derrière, et voir la voie rapide. Un jeu de matérialité (métal perforé je pense) qui sera a éclaircir lors d'une prochaine visite de jour...
Après avoir testé quelques photos de mouvement sur une route éclairée, j'ai pris de la hauteur gràce à l'ascenseur panoramique de l'Hotel Princess de Barcelone (25 étages montés en une trentaine de secondes).
Vous y voyez les lumières scintiller, les taxis avancer, les piétons marcher, tout ça à 80 mêtres de haut. Cet hotel vous donne aussi une belle vue sur le Forum depuis sa piscine et son jacuzzi du 3eme étage...
Je vous laisse une sélection de quelques photos même si j'espère pouvoir en refaire avec meilleur appareil bientôt...(petit papa noël, quand tu descendras du ciel, n'oublies pas, mon réflex....!!!). J'ai en effet l'impression de ne pas pouvoir faire mieux avec ce petit lumix bien pratique mais qui de nuit rend les points de lumière trop présents...
Prochain article sur le Montjuic, ses installations olympiques de 1992 (stades, torre Calatrava...), et les fontaines magiques du Montjuic, ... A bientot!
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