jeudi 29 décembre 2011

Noël entre amis : la Posada 2011

En cette fin d'année à Barcelone, les marchés de Noël apparaissent et les guirlandes illuminent la ville. Tout est réuni pour la fête qu'est Noël : il ne manque que les cadeaux. Les mexicaines du groupe ont proposé de faire une Posada. Cette fête traditionnelle organisée à Mexico entre le voisinage consiste à reconstituer des scènes de la nativité (chants, prières...). Posada = Hospitalité

En proposant de faire une Posada à Barcelone, nous avons mis de côté le caractère religieux de cette fête pour se concentrer sur les cadeaux! Chacun d'entre nous devait ramener 3 cadeaux : "dos malos" c'est à dire deux cadeaux "mauvais" (on peut dire "dos bromas" = deux plaisanteries) et "un bueno" c'est à dire un bon cadeau. Vendredi 16 Décembre, j'ai donc ramené mes cadeaux à l'appartement de Patricia, Edith et Daniela. Etant arrivé après les autres (j'avais en effet bosser jusque tard à l'école car le lendemain je voyais mon prof à 9h30 à son agence), j'ai découvert la pile de cadeaux au milieu du salon! Tous les ami(e)s sud-américain(e)s étaient présents avec quelques autres européens.
Edith (Mexico), Moni et Paola (Chile) et Nore (Colombia)
Nous avons commencé la fête par chanter une chanson pour demander la Posada. Nous nous sommes donc séparés en deux groupes : un "adentro" (à l'intérieur) et un "afuera" (à l'extérieur c'est à dire sur le balcon). Chacun avec une bougie dans la main, nous répondions de plus en plus fort au groupe de l'intérieur avant de se réunir pour chanter la dernière partie tous ensemble.


Par magie, le repas était arrivé et nous avons pu déguster le pastel azteca (tarte avec tortilla de mais, poulet, tomates et fromage) et une sangria tiède : un régal!



Nous avons ensuite enchainé sur la partie la plus drôle de la soirée : la distribution des cadeaux!!! Nous nous sommes assis autour de tous ces cadeaux et nous avons écouté Edith expliquer le fonctionnement : chacun notre tour, nous devons lancer le dé. Si nous faisons un 1, 3 ou 5, nous passons le dé au voisin et rien ne se passe. Si nous faisons un 2, 4 ou 6, nous avons le droit de choisir un cadeau. Mais toute la diffuculté est de choisir le cadeau. Car les plus gros ne sont pas forcément les bons, et les petits paraissent souvent être les mauvais.


Nous faisons comme ça 4 ou 5 tours pour que tous les cadeaux soient distribués. Quand ils le sont tous, nous continuons avec une deuxiéme manche : si nous faisons un 1, 2 ou 3, nous avons le droit de voler un cadeau à n'importe qui! L'un de mes cadeaux a sur cette manche bien voyagé. En effet, une bouteille de 8L emballée avec du papier journal intrigue beaucoup...


Après deux tours de cette manche, nous effectuons une ultime manche ou l'on peut échanger l'un de ses cadeaux avec celui d'un(e) ami(e). J'ai lors de cette manche échangé l'un de mes cadeaux avec Patricia.... Quand toutes les manches sont finies, nous avons le droit d'ouvrir nos cadeaux. Des tangas par ici, des sucreries par là! Du papier toilette rose pour l'un, un préservatif pour l'autre. De découvertes en découvertes, nous rigolons bien. Manuel, un ami colombien ouvre mon cadeau intriguant : un poisson rouge! Il a également récupéré la nourriture pour poisson (l'un de mes 2 mauvais cadeaux), ça tombe bien!!!

Mon petit poisson rouge nommé Posada:)
Pour ma part, je découvre deux sucettes et le cadeau échangé avec Patricia : un splendide dessin de mon amie chilienne Coni (Constanza)!!!:) LE meilleur cadeau pour moi car je lui en avais demandé un début décembre après avoir vu ses merveilleux dibujitos (dessins) de son chemin de Compostelle!


Enfin, nous avons été dans un parc pour rompre la Piñata! Cette tradition mexicaine consiste à construire un objet en papier maché, de le remplir de bonbons et de jouets, de l'accrocher à un arbre et à tour de rôle, d'essayer de la rompre avec un bâton.


Bien sur, les yeux sont bandés car sinon cela serait trop facile! Et puis, avant de pouvoir frapper la piñata, nous faisons tourner quelques tours la personne sur elle même pour la désorienter.... encore des fous rires assurés!!!


 Lorsqe la piñata se rompt, nous nous précipitons pour ramasser tous les bonbons et nous les mangeons :)

Après cette belle fête, nous avons continuer la soirée au bar le Cyrano. Palomitas (pop corn) à volonté et alcool bon marché! De quoi bien finir cette splendide soirée!!!!


Merci à tous pour cette soirée et pour les photos:)

jeudi 8 décembre 2011

A la découverte de Dali : Figueres, Girona et Cadaquès!

En ce début de mois de Décembre 2011, où le soleil est encore présent ici, nous avons décidé avec Moritz, Bogi et Monica d'aller visiter le nord de la Catalogne. Nous avons donc loué une petite Micra durant trois jours (très peu cher : 10 euros par jour et par personne) pour découvrir cette belle région.


Vendredi 02 : Après avoir cherché comment sortir de la ville de Barcelone (la signalisation n'est pas très efficace), nous prenons la direction de Figueres (à 1h30 de Barcelone et 15km de la frontière française!). Dans cette petite ville de 45000 habitants, les touristes affluent en été pour voir le Musée - Théâtre de Dali. Ce musée, construit par Dali sur les anciennes ruines du théâtre municipal, est "le plus grand des objets surréalistes du monde". Il a été conçu et pensé par l'artiste pour que le visiteur s'immerge dans son monde surréaliste. Sa façade est en effet extravagante : un dôme en verre, des oeufs sur le toit, des pains catalans et un rouge éclatant qui permet d'identifier ce musée parmis tous les édifices de la ville!


En rentrant de ce musée, nous découvrons d'abord un patio autour duquel s'articule les salles d'exposition. Dans ce patio se trouve la célèbre cadillac pluvieuse de Dali (qui fonctionne lorsque vous y mettez 1 euros) et quelques sculptures de l'artiste. On découvre également depuis celui-ci l'énorme coupole de verre qui couvre la salle en triple hauteur. 

Dans cette dernière se trouve le célèbre tableau de "Gala contemplant la mer Méditerranée" qui à 20 mêtres (je dirais plus a 50m) se transforme en "Portrait d'abraham Lincoln". Les autres salles sont de dimension plus restreintes et permettent d'observer les paysages surréalistes de Dali. 

Dans mon cours d'Estetica à l'école d'Architecture de l'ETSAB, j'ai appris que Dali s'était inspiré des paysages métaphysiques de Giorgio De Chirico, peintre grec né en 1888 et qui fut admiré par les surréalistes jusqu'en 1925. (après cette date il fut rejeté car il changea de style et créa la polémique avec un tableau daté de 1913 mais peint en 1973). Je vous invite à regarder de plus près la vie de cet artiste et vous propose une petite comparaison d'un tableau de De Chirico "Mélancolie et mystère d'une rue" avec l'un de Dali "Paysage avec éléments énigmatiques" : 
Giorgio De Chilico
Dali
Après le musée, nous avons également vu la partie des bijoux créés par Dali. Certains sont d'une beauté exceptionnelle (pierres précieuses, or, argent...) et quelques uns incorporent des mécanismes qui rendent ces pièces uniques.


Je vous propose de lire le commentaire de Dali à propos de ces bijous et vous invite à réfléchir sur la notion d'oeuvre d'art en général (mon cours d'Estetica traite de ce sujet et c'est une citation qui peut s'appliquer à toute oeuvre d'art) : “Sans public, sans la présence de spectateurs, ces bijoux ne rempliraient la fonction pour laquelle ils ont été créés. Le spectateur est donc l’artiste final. Sa vue, son cœur, son esprit —avec plus ou moins d’aptitude à capter l’intention du créateur —donnent vie à ces bijoux.” 

Après toutes ces "oeuvres d'art", nous avons fait un petit tour dans la ville de Figueres. Les rues piétionnes, la Rambla, et il était déjà l'heure de se mettre en route pour rejoindre notre auberge de jeunesse à Girona! 
Voici la photo de mes trois compères de voyage : Monica (Chili), Moritz (Allemagne), Bogi (Hongrie).

Arrivés à Girona, nous avons cherché une place dans les rues étroites de la vieille ville médiévale - la Micra en a gardé quelques traces...:( - et nous avons rejoins notre lieu pour les deux nuits suivantes. Nous avons ensuite fait un petit tour de nuit dans la ville où nous avons découvert un lieu magique : la bodega! En effet, nous avons d'abord cru à un botellon en voyant une cinquantaine de personnes dans la rue, verres à la main... En fait, cette "cave à vin" est une boutique où l'on vend des produits locaux et notamment du bon vin à prix raisonnable (entre 1 et 2 euros le verre) . La boutique est minuscule, pas de siège à l'intérieur, tout le monde debout dehors! Incroyable comment ce genre de lieu peut exister (sécurité, nuisances sonores pour les voisins...) et amener tant de personnes : à la fermeture, près de 80 personnes étaient présentes, de tout âge (20 à 60 ans) et de tous horizons. 


Samedi 03 : Après une bonne nuit à l'auberge, nous étions près pour visiter la ville de Girona. Des amies Erasmus nous on rejoins pour cette journée ensoleillée. 


Petit tour sur la Rambla, aux marchés, visite de l'église de Sant Feliu puis visite de la Cathédrale de Girona. Toute la ville médiévale a conservé son caractère antique  et nous en avons profité pour suivre le dédale de petites rues en pente. 


Par ailleurs, Girona possède une muraille sur les hauteurs de la ville. L'occasion de faire une petite marche et de profiter de la belle vue sur les montagnes. 


La rivière Onyar traverse la ville et les maisons à encorbellement au bord de celle-ci possède un certain charme. On se croirait presque à Florence... 


A midi, nous déjeunons sur la rambla et gouttons le "fuet extra", saucisson de la région qui est délicieux. Nous nous sommes également plié à la tradition de Girona : embrasser les fesses de la lionne, (statue médiévale située sur la place San Feliu) pour que la chance soit de notre coté. Cette tradition s'applique à tous ceux qui entrent dans la ville mais aussi aux gironnais qui doivent partir (pour assurer leur retour) et pour ceux qui reviennent (pour montrer qu'ils sont de bons citoyens)! Avec beaucoup de sympathie et d'humour, un local nous a montré la tradition actuelle qui consiste à monter chacun sur une marche et de baiser les fesses de celui au dessus de vous jusqu'à celui qui est tout en haut et qui baise la lionne! Explications... : 


Un bon moment de rigolade avec le groupe. Le soir, nous avons eu le droit à l'illumination de la ville avec les décorations de noël et au chocolat chaud gratuit sur la grand place. Ensuite, nous sommes rentrés à l'auberge pour faire une partie de Trivial Poursuit (en espagnol). L'équipe Germano-Chilienne a battu les Franco-Hongrois mais nous n'avons pas démérittés (il ne nous manquait que deux camemberts)! 


Dimanche 04 : Pour ce dernier jour de voyage, nous reprenons la voiture direction Cadaquès. Ce petit village côtier est assez isolé et nous y accédons par une route qui grimpe le long des collines et qui nous offre une vue magnifique sur les environs. 


De loin, nous appercevons les petites maisons blanches qui ont conservé une "virginité urbanistique" (gràce à son isolement). Cadaquès doit en effet son charme intact à Salvador Dali qui l'a défendu contre les promoteurs immobiliers. Il est vrai que ce village est magnifique : le blanc des maisons contraste avec le bleu de la mer et le vert de la végétation.

L'église Santa Maria domine ce village et nous avons eu grand plaisir à se balader sur les rochers ou dans les petites ruelles.


Une petite brocante sur la place principale a animé ce lieu qui semble très calme en hiver et bien plus agité en été avec tous les touristes...


Dali possédait sa maison dans une baie située à 2 km de Cadaquès : Portlligat. Il y a construit sa maison après avoir racheté petit à petit 7 maisons de pécheurs. Durant plus de 50 ans, ce fut sa résidence principale ou il y vécu avec sa femme Gala. Aujourd'hui transformée en musée, nous y avons découvert l'univers de Dali : animaux empaillés, atelier avec deux tableaux non achevés, objets fabriqués et objets collectionnés par l'artiste, méthode de travail et photographies d'époques. 

Moritz et l'ours de Dali
Un vrai bonheur de parcourrir cette demeure où intérieur et extérieur se cotoient sans limite franche. Les vues de la baie depuis les fenêtres sont tellement belles que l'on pourrait en imaginer des tableaux....que l'on soit à l'intérieur....ou à l'extérieur! Petite sélection...




Ce fut très difficile de quitter ces lieux tant le calme et la serénité y règnent. Mais il fallait bien reprendre la route, et revenir à Barcelona....!!!


Pour ma part, j'avais eu l'occasion de visiter Figueres et Cadaquès avec mes parents il y a quelques années mais ce fut un réel plaisir d'y revenir après avoir passé 3 ans à aiguiser mon oeil et mon esprit pour mieux comprendre tous ces lieux!

Merci aux trois compères pour ce voyage!

dimanche 13 novembre 2011

Barcelona de noche!!!

"Lumière" et "transparence" : deux mots que je retiens pour qualifier la ville de Barcelone. J'ai parlé dans un article précédent d' "une ville qui ne dort jamais". Je parlais évidemment de ses fêtes quotidiennes, de sa population festive et de ses multiples animations. Je découvre maintenant que les bâtiments de cette ville font également partie de cette ville animée. Lorsque vous vous promenez sur une grande avenue telle l'Avenida Diagonale le soir, celle ci vous semble déserte. En effet, les voitures, les piétons et les bruits disparaissent avec la tombée de la nuit. Pourtant, une présence vient remplacer toute cette animation : l'architecture!


En allant me promener au bout de l'Avenida Diagonal (Diagonal Mar), je découvre le quartier composé de tours de bureaux, d'hotels et d'édifices remarquables. La Torre Agbar en fait partie. En parlant de "remarquables", je parle pour l'instant d'édifices "qui se font remarqués". Non pas que je veuilles dire du mal sur cette tour aux formes érotiques, mais je n'ai pour l'instant ni étudié, ni observé attentivement cet édifice.
Avec ces couleurs vives, cette tour est en effet un point de repère dans la ville de Barcelone. Les marcheurs du Tibidabo, les promeneurs de l'Avenida Diagonal, mais aussi les passagers des avions ne peuvent manquer de voir ce mélange rouge et bleu à la nuit tombée. J'en ai fait l'expérience lorsque je suis arrivé par les airs début septembre...

En continuant vers la mer, vous observez d'autres bâtiments lumineux, dont un qui semble signaler la fin de cette grande avenue (11km tout de même).


En forme de losange, celui ci possède une (fausse) exo-structure (car j'ai maintenant vu des photos de la construction ) "organique" et une façade entièrement vitrée (sérigraphiée). Jeu de transparence entre les vigiles et les passants, entre les employés de bureaux et la ville, entre les buildings qui s'affrontent...


Les bureaux de Vodafone s'y trouve mais je n'ai pas eu plus d'informations sur cette tour qui me paraît très récente. Je continues mes recherches pour mettre la main sur le nom de l'architecte...
Et le voile se lève sur ce bâtiment gràce à Pablo, un ami de l'école d'archi et surtout du cours de catalan : c'est donc la tour Zero Zero (telefonica) de l'architecte Enric Massip Bosch!

Au pied de celle-ci se trouve le Forum de Herzog et de Meuron, architectes Suisses mondialement connus. Ce Forum contraste avec les édifices aux alentours car c'est une masse horizontale perforée par des patios.


Pas de LED qui font briller l'édifice la nuit, (pas de consommation inutile d'électricité???). Par contre, je distingue une façade (intérieur des patios) qui, avec le soleil de la journée, doit briller et donner au bâtiment des tons argentés et dorés.


 Il accueille aujourd'hui le Musée des Sciences Naturelles de Barcelone (Museo Blau).

A côté de celui-ci passe une voie rapide souterraine. Les apports de lumière se font par le biais de boîtes à la fois transparentes et réfléchissantes. Une sensation étrange car vous pouvez à la fois voir votre reflet, voir les édifices derrière, et voir la voie rapide. Un jeu de matérialité (métal perforé je pense) qui sera a éclaircir lors d'une prochaine visite de jour...

Après avoir testé quelques photos de mouvement sur une route éclairée, j'ai pris de la hauteur gràce à l'ascenseur panoramique de l'Hotel Princess de Barcelone (25 étages montés en une trentaine de secondes).


Vous y voyez les lumières scintiller, les taxis avancer, les piétons marcher, tout ça à 80 mêtres de haut. Cet hotel vous donne aussi une belle vue sur le Forum depuis sa piscine et son jacuzzi du 3eme étage...



Je vous laisse une sélection de quelques photos même si j'espère pouvoir en refaire avec meilleur appareil bientôt...(petit papa noël, quand tu descendras du ciel, n'oublies pas, mon réflex....!!!). J'ai en effet l'impression de ne pas pouvoir faire mieux avec ce petit lumix bien pratique mais qui de nuit rend les points de lumière trop présents...











Prochain article sur le Montjuic, ses installations olympiques de 1992 (stades, torre Calatrava...), et les fontaines magiques du Montjuic, ... A bientot!


PS : Photos de nuit du Roca Barcelona Gallery :




vendredi 4 novembre 2011

Visites culturelles commençées : Tibidabo, Sitges et la Roca Barcelona Gallery!

Après avoir vu la défaite du XV de France en finale de la coupe du monde de rugby, je voyais toute ma famille ce dimanche 23 octobre. Lundi, il fallait déjà repartir à Barcelone. Ces quelque jours en France sont passés très rapidement mais ce fut un réel plaisir de tous vous revoir! En atterrissant à Barcelone, j'ai eu la chance de sortir de l'avion sous une drache digne de ma belle région du Nord! C'est la vraie première pluie que je vois ici et cela annoncait le temps de la semaine : des pluies durant une demi journée (le matin ou l'après midi) mais avec des températures autour de 20 degrès. Trop chaud avec le manteau, trempé en polo....je ne savais pas trop comment m'habillé!

La semaine passe aussi vite que les autres avec toutes les matières que je suis. Je m'entraine mardi midi avec l'équipe de volley de l'UPC. On teste le jeu à 2 passeurs qui passent à l'avant pour permettre d'avoir 3 attaquants! Une grande première pour les passes en 2 mais je m'en sors plutôt bien! 
Mercredi soir, je revois mes amis Erasmus au bar "el fosc de les fades". Une ambiance de forêt avec des faux arbres, des bruits de la nature et une brise rafraichissante!


Ensuite nous allons au club du Razz Mataz (en passant par l'ovella negra 2 dans un immense bâtiment) pour danser jusqu'au bout de la nuit....
Jeudi, c'est match de volley avec l'équipe de l'ETSAB. Notre première défaite (18 - 16 dans le dernier set ) mais l'ambiance est bonne :) Je rentre ensuite chez moi pour faire une nuit de .... 15h de sommeil (j'en avais besoin!)

Vendredi, je bosse le projet et 3DsMax (je dois reproduire un intérieur à partir d'une photo, c'est dur, très dur mais j'y arriverais.) J'ai choisi l'église de Heinz Tesar à Vienne, visitée lors de mon voyage d'étude en 2ème année (Ch'phinx souvenirs!). Non seulement on doit reproduire l'espace, mais aussi la matérialité et bien sur la lumière....


 Le soir, je découvre un nouveau bar : "Le cyrano" Le principe : vous allez au comptoir, vous demandez votre alcool et votre soft et vous vous servez. Vous dosez à votre convenance....le tout pour un prix entre 3 et 5 euros! Vraiment bon marché et en plus les "palomitas" (pop corn) sont offerts! Nous allons danser ensuite eu "Bikini" ou il y a une soirée latino! Je teste de faire quelques pas de salsa avec Coni mais ça ne s'apprend pas en 10 minutes! Je prendrais des cours.... comme toi madre!!! 


Samedi, nous organisons avec Marco et Coni une balade pour grimper le Tibidabo. Avec ses 512 m d'altitude, c'est le pic le plus haut de la Serra de Collserola. Il domine la ville de Barcelona et on peut y monter en funiculaire. Pour arriver jusqu'au funiculaire, on peut emprunter un petit tram bleu qui a été inauguré en 1901 et qui ne s'est jamais arrété depuis!

 Nous décidons de monter à pied jusqu'en haut du Tibidabo, où l'église du sacré coeur partage le sommet avec un parc d'attraction. La vue sur la ville est vraiment impressionnante. Nous distinguons les hautes tours de Barcelona et certaines rues totalement rectilignes (plan Cerdà oblige). A mi chemin nous empruntons un chemin qui fait le tour de la montagne mais qui ne monte pas jusqu'au sommet. Etant un peu perdu, nous demandons alors à un cycliste qui nous dit qu'il y a deux heures de vélo pour atteindre le sommet! Nous paraissant proche, nous coupons à travers champs pour grimper directement jusqu'à la tour des télécommunications de Norman Foster (1992).


De là, nous rejoignons la route et atteignons le sommet du Tibidabo. Nous sommes accueillis par une musique qui mélange "musique religieuse" et "musique de parc d'attraction". Les deux univers côte à côte rendent ce lui étrange. La vue sur toute la ville est splendide jusqu'à ce que les nuages viennent nous envahir pour rendre le lieu un peu plus mystérieux! Un bon chocolat chaud et un croissant pour se réchauffer, une visite de l'église et nous redescendons ensuite par le funiculaire. Une vraie balade en pleine nature dans la ville de Barcelone!



Dimanche, nous partons de bonne heure avec les latino-américain(e)s pour une visite de la ville de Sitges. Cette petite ville est située à 40km au sud de Barcelone et possède de belles plages et un centre historique constitué de beaux édifices (églises, maisons à patio...). Les appartements avec vue sur la mer donneraient envie d'en acheter un avant de voir les prix exhorbitants : le m² moyen est de 5500€ et peut atteindre les 11250€! C'est la municipalité la plus chere d'espagne depuis 2008.


Il y a aussi quelques surfeurs car les grosses vagues sont présentes. Cette ville est aussi connue car il y a une communauté hippie et homosexuelle important. Nous avons vu qu'une plage était même consacrée aux naturistes... Nous avons donc fait un tour au bord de la plage jusqu'au port puis dans le centre ville. La patio d'un petit palais était splendide : végétation et eau pour rafraichir l'air ambiant et créer ainsi un micro-climat (j'ai des cours la dessus alors j'y prête attention)!


Ensuite nous avons mangé une paëlla dans un petit restaurant et fait la siesta sur la plage. Je pense y retourner en février, au moment du carnaval de Sitges (dont tout le monde dit le plus grand bien).


J'ai ensuite bossé le projet la journée du lundi et du mardi pour présenter "notre" travail mercredi à Josep Ferrando. Le projet suit son cours et avance petit à petit...


Jeudi, après midi, je me suis baladé dans le quartier du Barrio Gotico pour découvrir les petites ruelles pleines de charme. Je me suis renseigné sur quelques musées privés que je ferais d'ici peu. J'ai également découvert une galerie d'art nommée "Carré d'artistes". Cette galerie existe également à Paris et propose un concept intéressant : elle fait connaître de nouveaux artistes en proposant des toiles uniques (formats 10x10 au format 30x30) au public. Par ailleurs, des rencontres sont organisées chaque mois entre public et artistes. Prochaine rencontre le 12 Novembre (prévu dans mon agenda)!

Le soir, je suis allé voir le Roca Barcelona Gallery. Cette entreprise de bains-lavabo-toilettes est leader dans le monde et l'édifice est en fait le "show room" de la marque Roca à Barcelone. Il a été dessiné par Carlos Ferrater (encore lui - il a fait aussi la gare a Zaragoza) et propose une architecture réellement efficace.

Photo agence OBA (Office of Architecture in Barcelona), Carlos Ferrater
L'innovation majeure de ce bâtiment est la façade entièrement vitrée (le verre est positionné perpendiculairement à la façade et non parallèlement, simplement comme une vitre classique) et éclairée par des LED la nuit. Ainsi, la lumière est réfléchie, reflétée et diffractée. A l'intérieur, l'espace est fluide simple et les couleurs sont assez sombres. Au RDC, un grand espace permet de faire des réceptions (j'en parle après) et de consulter les tables numériques qui retracent le parcours de la marque Roca. Au R-1, une triple hauteur permet d'exposer (en locurence une expo photographique sur la marée noire de 2010 au Mexique) et il y a des salles de conférences.


Enfin, au R+1, le show room de la marque permet de montrer les dernières innovations (lampes qui s'allument quand on passe, nouvelles baignoires ultra top mega performantes...). La simplicité et la pureté des volumes (pas de courbes ou je ne sais quoi mais seulement des angles droits) rendent ce bâtiment fascinant, à l'échelle humaine. Les détails sont soignées (matérialités aux murs, garde corps en verre qui disparait complètement...).


Un vrai bonheur de se balader dans ce bâtiment et encore plus après car il y avait une cérémonie récompensant les meilleurs hotels d'Espagne dans différents domaines (architecture, réhabilitation, gastronomie...).


J'ai donc eu le droit de déguster champagne, jambon serrano, petits fours et mojitos durant 2h gratuitement (je sais je suis un pic-assiette!).


J'y retournerais de jour pour voir la différence de perception et prendre de meilleures photos!
Si vous voulez voir le projet c'est par ici : http://archrecord.construction.com/features/GDGB/2011/Roca_Barcelona_Gallery.asp 

Un nouveau projet que j'ajoute à ma liste de référence. Le froid arrivant, je visiterai de plus en plus de musées ou d'édifices pour découvrir toute la richesse architecturale et artistique de Barcelone. Il est donc possible que ce blog change un petit peu de fonctionnement : je ne parlerai plus chronologiquement de chaque semaine mais je posterai de temps en temps des articles sur des édifices, des musées, des impressions, des sorties....

Hasta luego gente guapa!